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Century Child

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Century Child
Description de cette image, également commentée ci-après
Nightwish avec Floor Jansen interprétant End of All Hope en 2018.
Album de Nightwish
Sortie
Enregistré Caverock Studios et Studios Finnvox, janvier à avril 2002
Durée 50:17
Genre Metal symphonique
Power metal
Producteur Tuomas Holopainen, Tero Kinnunen
Label Spinefarm Records
Drakkar Records
Toy's Factory
Century Media Records

Albums de Nightwish

Singles

  1. Ever Dream
    Sortie :
  2. Bless the Child
    Sortie :

Century Child est le quatrième album studio du groupe de metal symphonique finlandais Nightwish, édité le en Finlande par Spinefarm Records, dans le reste de l’Europe par Drakkar Entertainement, aux États-Unis par Century Media et au Japon par Toy’s Factory.

Musicalement l’album se détourne du power metal symphonique d’Oceanborn (1998) et de Wishmaster (2000) pour s’orienter vers un metal symphonique plus lourd et influencé par la musique de film d’Hans Zimmer. Il s’agit du premier album du groupe à intégrer un orchestre symphonique et un chœur. Les paroles se détournent de la fantasy pour laisser place aux thèmes de l’enfance et de la perte de l’innocence. Il s’agit aussi du premier album du groupe à présenter Marco Hietala (Sinergy, Tarot) comme bassiste et second chanteur du groupe. L’album est enregistré entre et aux Caverock Studios de Kitee et aux studios Finnvox d’Helsinki. Century Child comprend également une reprise du morceau The Phantom of the Opera de Andrew Lloyd Webber.

L'opus est promu par le biais de deux singles : Ever Dream qui sort le et Bless the Child qui sort le accompagné d’un clip vidéo. Century Child reçoit un disque d'or en Finlande le jour de sa sortie avant de devenir double disque de platine en 2003. Il est également le deuxième album le plus vendu dans son pays natal en 2002, avec 60 000 exemplaires vendus. Actuellement, Century Child s'est vendu à plus de 80 000 exemplaires rien qu'en Finlande. Dans le monde entier, il s'est vendu à plus de 350 000 exemplaires entre 2002 et 2003.

Contexte[modifier | modifier le code]

En 1998 et 2000, Nightwish, jeune formation de metal finlandais composé de Tarja Turunen au chant, Emppu Vuorinen à la guitare, Jukka Nevalainen à la batterie, Sami Vänskä à la basse et mené par le claviériste et auteur-compositeur Tuomas Holopainen, publie les albums Oceanborn et Wishmaster[1]. Ces deux opus, qui combinent un power metal symphonique avec une voix de soprano lyrique[2],[3], et les singles les promouvant permettent au groupe de décrocher plusieurs disques d’or dans son pays natal et de se faire un nom sur la scène metal européenne[1],[4]. Lors du Wishmaster World Tour, qui eut lieu entre et , la formation se produit dans d’autres endroits du monde comme l’Amérique du Sud, le Canada ou la Corée du Sud, leur permettant d’augmenter leur popularité[5],[1].

Cependant de nombreux problèmes apparurent entre les membres du groupe lors de cette tournée. Sami Vänskä se désintéressait de plus en plus de faire de la musique avec le groupe et ne respectait pas les décisions établies au sein de Nightwish[1],[6]. Emppu Vuorinen avait du mal à « se cantonner au rôle qui était le sien au sein du groupe » et à réaliser ses ambitions en ne faisant que suivre les directives d’Holopainen[7]. Tarja Turunen, après avoir rencontré Marcelo Cabuli, un homme d’affaires argentin, tour manager de Nightwish en Amérique du Sud, qui devient son mari, manager en 2002 et l’un des facteurs de son renvoie en 2005[8],[9], commença à s’éloigner petit à petit des autres membres du groupe ce qui réduisit la communication[10]. Afin de remédier à certains problèmes, Turunen, Cabuli et Holopainen se réunirent et décidèrent de raccourcir les tournées et d’améliorer les conditions de vie lors de celle-ci[10]. Mais d’autres problèmes apparaissant firent qu’à la fin du Wishmaster World Tour, Tuomas Holopainen annonça la fin de Nightwish sur leur site officiel[1],[11].

Après avoir pris du recul, le claviériste revient sur sa décision et décida de tout reprendre en main. Il demanda à Ewo Pohjola de devenir le manager du groupe et décida que Vänskä devait quitter le groupe, car il ne pouvait plus travailler ensemble[1],[12],[13]. Celui-ci est remplacé peu de temps après par le bassiste et chanteur Marco Hietala (Tarot, Sinergy)[1],[12]. Avec l’arrivée de ce nouveau membre Holopainen et les autres garçons du groupe se sont « sentis plus que jamais comme un vrai groupe »[14]. Puis peu de temps avant les enregistrements de Century Child, Turunen annonce à ses collègues que ce quatrième album serait son dernier chez Nightwish et que sa carrière solo en tant que chanteuse lyrique serait priorité[15].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Écriture et composition[modifier | modifier le code]

Logo d'un album de Nightwish
Logo de l'album.

Une grande partie des chansons sont écrites par Tuomas Holopainen, principal auteur-compositeur du groupe, pendant le Wishmaster World Tour à l’exception de The Phantom of the Opera écrite par Charles Hart et Richard Stilgoe[11]. Pour cet album, le claviériste révèle que les textes écrits représentent sa « propre vie ». Il explique aussi avoir « atteint ma propre extrémité par mes paroles. En fait, les paroles reflètent ma vie au cours de l'année écoulée [2001]. Toutes les pensées négatives que j'ai eues dans mon esprit, etc. Je n'ai jamais été aussi énervée, et ça se voit vraiment dans mes paroles »[16]. Holopainen explique qu’écrire des chansons a toujours été difficile pour lui et surtout cette fois car il a « dû adoucir certaines parties de mes paroles, parce que je ne peux pas utiliser des phrases trop extrêmes pour les paroles de Nightwish »[16] mais les morceaux décrivent « des émotions très fortes — de l’anxiété, du désespoir ». Le claviériste considère Nightwish comme « une sorte de journal intime. C’est le journal de ma vie »[16],[17].

La musique de Century Child est composée en grande partie par Tuomas Holopainen[16] à l’exception de Slaying The Dreamer et One More Night To Live qui sont composées avec Emppu Vuorinen. Le morceau Long Lost Love est entièrement mis en musique par Marco Hietala[16],[18]. À propos du bassiste, Holopainen déclare qu’il « a apporté au groupe une renaissance musicale et spirituelle totale » qu'il est certain « qu’il y aura sa marque dans notre futur matériel »[16]. Le morceau The Phantom of the Opera est composé par Andrew Lloyd Webber[16]. Tarja Turunen a participé à l’écriture de certaines de ses parties vocales et de chœurs même si elle ne souhaite pas «  interférer avec le style d'écriture de Tuomas » qui, selon elle, « est l'âme de Nightwish »[19]. Celle-ci explique que son travail au sein du groupe « consiste à arranger les mélodies avec les textes » et qu’en fonction de la démo elle détermine « si c’est un gros machin mélodramatique ou si elle nécessite une interprétation plus douce »[20],[19]. Les réarrangements des morceaux sont réalisés par les garçons du groupe après avoir enregistré et écouté les démos[21].

Enregistrement[modifier | modifier le code]

L’enregistrement de Century Child débute le d'abord au Caverock Studios. Le groupe annonce le avoir terminé les parties de batterie à Kitee, et que les suivantes se poursuivront là-bas jusqu’en où le groupe ira enregistrer les voix aux studios Finnvox, où le groupe a enregistré le single Sleeping Sun et l’album Wishmaster[16],[22].

Les séances sont décrites comme « assez calmes » par Jukka Nevalainen malgré les tensions apparuent lors du Wishmaster World Tour[23]. Le batteur explique que cette tranquillité est due au fait que « nous ne nous sommes pas précipités en studio, mais à la place, nous avons commencé par enregistrer une vraie démo » car Nightwish intègre pour cet album un orchestre et un chœur et qu’il fallait d’abord « obtenir le meilleur effet »[23]. Nevalainen explique que « pour Tuomas, ça n’a pas été un album facile, pour moi, ça a été le plus aisé de tous » car celui-ci a déjà travaillé dans ce « studio à la pointe de la technologie » n’était pas trop stressé et savait à quoi s’attendre[23]. Emppu Vuorinen, le guitariste du groupe, déclare avoir grandement apprécié les séances d’enregistrements pour Century Child car pendant deux semaines et demie il a pu enregistrer seul ses parties. Le guitariste explique que « Tuomas venait le soir et commentait ce que j’avais enregistré » et que le groupe a eu le contrôle total sur les chansons sans que le label ne s’initie dans les enregistrements[23]. Au cours des sessions d’enregistrements, les membres du groupe ont trouvé que Marco Hietala a apporté beaucoup de professionnalisme ce qui a permis de ne plus avoir « besoin de forcer qui que ce soit à mieux faire son boulot »[21]. Hietala de son côté déclare avoir apprécié « le fait que tout le monde faisait de son mieux. Cela créait des solides fondations sur lesquelles me reposer »[21]. À la suite de ses études à l’académie Hochschule für Musik Karlsruhe, Tarja Turunen a répétée les morceaux en Allemagne avant de venir enregistrer ses parties aux studios Finnvox pendant deux semaines[19]. Elle explique avoir eu du mal à chanter les chansons car « les lignes vocales sont très graves par rapport à mes standards. J'ai eu du mal à garder ma voix grave. [...] Mais après les enregistrements, j'ai été surprise de voir à quel point il était facile pour moi de chanter de cette manière »[19]. La chanteuse explique aussi être entrée en studio avec une sinusite et que certains morceaux comme Ocean Soul sont « une horreur à réécouter aujourd’hui »[24].

Century Child est aussi le premier album du groupe à intégrer un orchestre, ici le Joensuu City Orchestra sur cinq titres[16],[25]. Holopainen explique que ces sessions d'enregistrements se sont très bien passés et que « cette expérience avec l'orchestre était quelque chose que j'ai toujours voulu faire. Les chansons de Nightwish sont très orchestrales, avec des chœurs et tout le reste. J'ai toujours utilisé les claviers pour créer cette atmosphère et cette fois, j'ai voulu voir ce que cela donnerait avec un véritable orchestre. Ce fut une excellente surprise : l'orchestre a fait du très bon travail et s'est très bien accordé avec le groupe »[16]. L’album se caractérise aussi par la seconde participation de Sam Hardwisk, qui était déjà apparu sur Dead Boy’s Poem de Wishmaster et dont la voix à muri en deux ans, qui s’occupe des récitatifs sur Bless the Child et Beauty Of The Beast[25],[24].

Pour le mixage final de l’album le groupe fait de nouveau appel à Mikko Karmilla, avec qui ils avaient travaillé sur Oceanborn et Wishmaster[16]. Pour Century Child, Karmilla explique qu’« accoupler un orchestre à cordes acoustique avec le son d’un groupe de metal a généré des problèmes au niveau sonore, mais nous sommes parvenus à tous les surmonter »[20]. Nightwish recontacte aussi l’ingénieur responsable de la mastérisation de leurs trois premiers albums : Mika Jussila[16],[25].

Lancement et réception[modifier | modifier le code]

Lancement et promotion[modifier | modifier le code]

Vidéos externes
Clip vidéo de Bless The Child sur la chaîne YouTube de Nightwish.
Clip vidéo de End Of All Hope comprenant des extraits du film The Book of Fate sur la chaîne YouTube de Nightwish.

Century Child sort le chez Spinefarm Records en Finlande, chez Drakkar Entertainment en Europe, Century Media Records aux États-Unis et par Toy’s Factory au Japon. Nightwish rencontre à la sortie de l’opus quelques problèmes avec la société de disque française XIIIbis qui publie l’album « prématurément, sans permissions et avec un livret incomplet ». Riku Pääkkönen, le PDG de Spinefarm, fit pression sur la société française afin qu’il leur verse le double des royalties pour éviter de leur lancer un procès[26]. Spinefarm Records sort une édition spéciale de l'album en deux CD en 2002. Elle comprend une pochette avec les signatures des membres du groupe, ainsi qu'un CD vidéo contenant le clip de leur reprise de Over the Hills and Far Away de Gary Moore. De plus, le livret contient un code d'identification qui permet à son détenteur de télécharger l'intégralité de l'album et trois titres supplémentaires sur Internet pour une durée limitée[27]. Les titres bonus sont Nightwish, The Forever Moments et Etiäinen, tous issus de la première démo du groupe datant de 1996[27].

Le jour de la parution de Century Child, Nightwish réalise une fête de lancement dans une montgolfière, avec le groupe et quelques journalistes à bord, au-dessus du parc d’attractions de Linnanmäki à Helsinki[28]. L’album atteint la 1re place des classements finlandais et devient disque d’or en à peine deux heures[28],[29], dix jours plus tard il obtient un disque de platine dans son pays natale avec 30 000 exemplaires vendus[4],[30],[31]. L’album est également le deuxième album le plus vendu en Finlande de l’année 2002 et devient en 2003 double disque de platine. L'opus se classe également en 5e place des charts allemands[32],[33], où il devient aussi disque d’or, en 15e place des charts autrichiens[32],[34], en 19e place des charts norvégiens[35], en 32e place des charts français[36], en 39e place des charts suédois[37], en 41e place des charts néerlandais[38] et 50e place des charts suisses[32],[39]. En 2003, Nightwish est désigné « Meilleur Groupe de Rock Finlandais » par le magazine Soundi, reçoit les prix d'« Artiste Finlandais de l’année » et l’« Emma Export » (prix décerné aux artistes ayant le plus vendu à l’étranger l’année précédente) lors des Emma Awards d’Helsinki[40]. En 2022, l’opus revient dans les classements finlandais en occupant la 3e place[41]. Actuellement, Century Child s'est vendu dans son pays natal à plus de 80 000 exemplaires, et à plus de 250 000 exemplaires entre 2002 et 2003 dans le monde entier[4],[42].

Ce nouvel album est promu par le biais de deux singles : Ever Dream est publié comme premier single, sans clip vidéo le . Le morceau atteint la 1re place des charts finlandais le jour de sa sortie et devient disque d’or[29] deux jours plus tard, avant de décrocher un disque de platine plus tard dans l’année[4],[43],[44],[45]. Bless the Child sort le accompagné d’un clip vidéo présentant tous les membres du groupe[46]. Ce deuxième single arrive également à la première place des charts finlandais et obtient un disque d’or[4],[43],[47]. Bless the Child devient disque de platine en 2006[4]. Nightwish et Century Child connaissent un petit coup de pub après que la chanson End Of All Hope ait été utilisée comme bande originale du film indépendant finlandais The Book of Fate (2003)[43],[48].

Réception[modifier | modifier le code]

Notation des critiques
Compilation des critiques
PériodiqueNote
AllMusic 4,5/5 étoiles[49]
Metal Storm 7,5/10 étoiles[50]
Rock Hard 9/10[51]
Sputnikmusic.com 3,5/5 étoiles[52]
The Metal Observer 9,5/10 étoiles[53]
Brave Words and Bloody Knuckles 9/10 étoiles[54]

À sa sortie Century Child est très bien accueilli par les critiques et établit Nightwish dans les leaders de la scène metal finlandaise[30]. Le magazine Soundi déclare qu’avec ce quatrième album Nightwish « risque de faire passer tous les albums précédents pour des enregistrements de répétition » car les chansons de l'opus « bénéficient clairement de meilleurs arrangements » et sont «  interprétées avec plus de tranchant »[55]. Le magazine loue également la qualité du duo Turunen/Hietala qui crée un « dialogue incroyablement fascinant »[55]. Century Child est élu album de l’année par les magazines Orkus, Rock Hard et Powerplay[40].

Sur internet, l’album reçoit également de bonnes critiques. Eduardo Rivadavia, critique d’Allmusic, explique que l’album a « judicieusement repris les caractéristiques gagnantes de ses prédécesseurs : un power metal aux accents symphoniques agrémenté de sensibilités pop accessibles »[49]. Le critique déclare que « les fans de heavy metal plus agressif le trouveront peut-être trop sacchariné, mais ceux qui ont une affinité pour le rock et la pop pure et dure le dévoreront et en redemanderont »[49]. The Metal Observer note que « le chant de Marco Hietala apporte une dimension totalement nouvelle au son » et contraste bien avec la voix de Turunen[53]. Sputnikmusic déclare que Century Child est un « album de transition » car il suit la voie du power metal des deux précédents albums mais ajoute beaucoup plus d’éléments symphoniques. La critique explique qu’ici « Nightwish essaye de manger dans deux assiettes, et ça ne marche pas vraiment à mon avis. Cela rend certaines chansons légèrement ennuyeuses et inintéressantes »[52].

Clémentine Delauney de Visions of Atlantis explique que l'univers de l'opus a été une « révélation » pour elle au moment où elle commençait à prendre des cours de chant lyrique[56],[57],[58]. Nicole Bogner, la première chanteuse de Visions of Atlantis, explique que son groupe s'est beaucoup inspiré de la musique de Wishmaster pour leurs premiers albums[59].

Futur de l’album[modifier | modifier le code]

Nightwish jouant Slaying The Dreamer au Wacken Open Air en 2018.

Certaines des chansons de Century Child sont présentes dans les compilations ultérieures du groupe avec Tarja Turunen, notamment sur Bestwishes[60], Highest Hopes[61], Tales From the Elvenpath[62] et sur Walking in the Air: The Greatest Ballads[63], puis sur Decades (2018), la compilation des vingt ans du groupe[64].

Aujourd’hui, Holopainen explique regretter ne pas avoir écrit de meilleures chansons pour Century Child car celles-ci lui déplaisent énormément[65]. De plus, il ajoute que cet « album ne nous a pas permis de passer au niveau supérieur. Artistiquement, oui, mais pas commercialement »[66].

Un grand nombre de chanson de l’album comme Bless the Child, Ever Dream, Dead To The World et The Phantom of the Opera sont considérées comme des classiques du groupe et sont jouées régulièrement, à l’exception de la dernière qui ne sera plus jouée après l’éviction de Turunen en 2005. Les morceaux Forever Yours, Ocean Soul et Feel For You sont, en 2024, les seuls titres de l'album à n'avoir jamais été joués en live[67]. Les deux singles de l’album sont régulièrement joués lors des tournées avec Anette Olzon (chanteuse du groupe de 2007 à 2012) et Floor Jansen (chanteuse depuis 2012). Lors du Decades World Tour (2018), les chansons End Of All Hope et Slaying The Dreamer sont remis au bout du jour[68],[69],[70]. En 2022, Nightwish interprète exclusivement la chanson Phantom of the Opera avec Henk Poort comme chanteur[71],[72], Marco Hietala ayant quitté le groupe en 2021[73],[74]. Tarja Turunen publie au cours de sa carrière solo plusieurs reprises des chansons de l’album : Phantom of the Opera, en duo avec Diego Valdez, sur l’album live Act I: Live in Rosario (sorti le )[75],[76], ainsi que les morceaux Ever Dream et Slaying The Dreamer inclus dans un meddley Nightwish lors du Shadow Shows et qui peut être écoutée sur le CD/DVD Act II (publié le )[77],[78]. La chanteuse réalise plusieurs concerts avec Marco Hietala, entre 2023 et 2024, où le duo interprète Dead To The World et la reprise d’Andrew Lloyd Webber[79],[80].

Liste des titres[modifier | modifier le code]

NoTitreDurée
1.Bless the Child6:13
2.End Of All Hope3:55
3.Dead To The World4:20
4.Ever Dream4:44
5.Slaying The Dreamer4:33
6.Forever Yours3:50
7.Ocean Soul4:14
8.Feel For You3:55
9.Phantom Of The Opera4:12
10.Beauty Of The Beast
  • I. Long Lost Love
  • II. One More Night To Live
  • III. Christabel
10:22
50:17

Cinq titres sont ajoutés dans la version 2007 de l'album :

NoTitreDurée
11.The Wayfarer (Titre bonus)3:25
12.Lagoon (Titre bonus)3:46
13.Bless the Child (Edit)4:05
14.End Of All Hope (Live)4:09
15.Dead To The World (Live)4:45

Crédits[modifier | modifier le code]

Membres[modifier | modifier le code]

Musiciens de sessions[modifier | modifier le code]

  • Joensuu City Orchestra — orchestre
  • Juha Ikonen — premier violon
  • Riku Niemi — chef d'orchestre et de chœur, arrangements et production orchestraux et chorals
  • Mongo Aaltonen — percussion orchestral
  • St. Thomas Chorus d'Helsinki — chœur
  • Hilkka Kangasniemi — chef de chœur
  • GME choir — bruit supplémentaire
  • Sam Hardwick — narration sur Bless the Child et Beauty Of The Beast
  • Kristiina Ilmonen — tin whistle

Crédits supplémentaires[modifier | modifier le code]

  • Tero « TeeCee » Kinunen — production
  • Mikko Karmila — enregistrement, mixage
  • Mika Jussila — mastering
  • Veijo Laine — production et arrangements orchestraux et chorals
  • Terhi Kallio — ingénieur du son pour l'orchestre
  • Tuomas Holopainen — direction artistique
  • Markus Mayer — pochette d'album
  • Spelltone — mise en page
  • Hilkka Kangasniemi — chef de chœur

Références[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]